« Les cadeaux de Noël restent un sacrifice véritable à la douceur de vivre, laquelle consiste d’abord à ne pas mourir » Claude Lévi-Strauss
« Le rite travaille pour l’ordre », Georges Balandier
« Les cadeaux de Noël restent un sacrifice véritable à la douceur de vivre, laquelle consiste d’abord à ne pas mourir » Claude Lévi-Strauss
« Le rite travaille pour l’ordre », Georges Balandier
« Nous ne sommes pas simplement des témoins de ce qui se passe. Nous sommes les corps par lesquels la mutation arrive et s’installe. La question n’est plus de savoir qui nous sommes, mais ce que nous voulons devenir ». Paul B. Preciado, 21 septembre 2020
Lire la suiteCette bibliographie propose des lectures qui prolongent les leçons et les études de textes classiques. Elle est évolutive : des références seront ajoutées au cours de l’année. Les éditions proposées ont été choisies en fonction de la qualité physique des ouvrages, de la présence ou non d’un appareil critique intéressant, de la qualité du texte et de la traduction pour les textes étrangers, enfin du prix.
» Le véritable voyage, ce n’est pas de parcourir le désert ou franchir de grandes distances sous-marines, c’est de parvenir en un point exceptionnel où la saveur de l’instant baigne tous les contours de la vie intérieure ».
Antoine de Saint-Exupéry
25 juillet
Il pleut et c’est le plus beau jour de l’été
Le jardin respire en grand nimbé d’une pluie pâle et vaporeuse et soudain sous mes yeux
La palombe née dans le sorbier au début du mois quitte à tire d’ailes le nid
C’est son premier vol
Lire la suite« Parti un jour des colonnes d’Hercule, et porté vers l’Océan occidental, je fus poussé au large par un vent favorable. La cause et l’intention de mon voyage étaient une vaine curiosité et le désir de voir du nouveau : je voulais, en outre, savoir quelle est la limite de l’Océan, quels sont les hommes qui en habitent le rivage opposé ».
Lucien de Samosate, Histoire véritable, II ème siècle ap. J.C
Arthur RIMBAUD ( 1854 – 1891)
Les Cahiers de Douai
« Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud ! Tes dix-huit ans réfractaires à l’amitié, à la malveillance, à la sottise des poètes de Paris ainsi qu’au ronronnement d’abeille stérile de ta famille ardennaise un peu folle, tu as bien fait de les éparpiller aux vents du large, de les jeter sous le couteau de leur précoce guillotine ». René Char, Fureur et mystère, 1948
Lire la suiteLe vendredi 2 juin 2023, à l’Institut des mémoires de l’édition contemporaine (IMEC), a eu lieu la deuxième édition de la Journée de la recherche. Chaque élève du groupe de HLP1 a participé au bon déroulement de cette journée qui clôt un travail individuel et collectif de neuf mois.
Depuis la publication de mon premier roman en 2001, quelques modes opératoires se sont imposés à moi au fil des livres. Il arrive ainsi que le temps du premier jet soit assez ramassé et que ce dernier m’intéresse assez peu. Suivent ensuite trois ou quatre années de corrections qui vont du mot à mot jusqu’à l’invention d’une forme seconde, parfois sans rapport avec celle du premier jet. Cette seconde vie du manuscrit peut être longue, elle n’en reste pas moins celle qui m’intéresse au plus haut point. Durant ces trois ou quatre années, ma curiosité pour le manuscrit ne faiblit à aucun moment car je vois apparaitre, jusque dans les corrections les plus anodines, un texte ou un projet que je n’avais pas imaginé, et donc un auteur qui n’est pas exactement celui que je suis ; sans ambigüités je suis l’auteur du premier jet, dans lequel je me retrouve (mes tics d’écriture et de pensée) mais face à ce que devient le manuscrit au fil des corrections je deviens quelqu’un d’autre : l’auteur, c’est-à-dire quelqu’un que je ne connais pas si bien, dont je ne comprends pas toutes les raisons (car parfois cela va trop vite).
Lire la suiteCOLETTE ( 1873 – 1954)
Sido, suivi de Les vrilles de la vigne
« Je voudrais laisser un grand renom parmi les êtres qui, ayant gardé sur leur pelage, dans leur âme, la trace de mon passage, ont pu follement espérer, un seul moment, que je leur appartenais. » La naissance du jour
« Plus que sur toute autre manifestation vitale, je me suis penchée, toute mon existence, sur les éclosions. C’est là pour moi que réside le drame essentiel, mieux que dans la mort qui n’est qu’une banale défaite… L’heure de la fin des découvertes ne sonne jamais. Le monde m’est nouveau à mon réveil chaque matin, et je ne cesserai d’éclore que pour cesser de vivre ».
Lire la suiteArno Bertina ( 1975 – …)
Ma solitude s’appelle Brando (2008)
» La vie des autres vient me chercher où je suis »
» Un livre, c’est une succession de métamorphoses, il remue, court vite, insaisissable, truite, guépard. »
Lire la suiteJeudi 2 juin, 19 élèves de Première du lycée Allende ont présenté le travail de recherche qu’ils ont mené dans le cadre de l’enseignement de Spécialité Humanités Littérature Philosophie.
Lire la suiteAlain Damasio (1969 – …)
Les furtifs (2019)
« L’argent, la communication, la technologie, tout ce qui fonde notre rapport au monde fait écran à la vie. Tout nous connecte – de loin et sans fil – mais rien ne nous relie ». La rage du sage. Janvier 2009
« Apprivoiser le vivant, écrire la révolte »
Lire la suiteFrançois RABELAIS (1494 ? – 1553 ?)
Gargantua
« A haute voix infatigablement crier, prier, implorer, invoquer »
Lire la suite1. La proposition subordonnée temporelle
2. La proposition subordonnée causale
3. La proposition subordonnée consécutive
4. La proposition subordonnée de but
5. La proposition subordonnée hypothétique
6. La proposition subordonnée d’opposition et de concession
7. La proposition subordonnée comparative
8. La proposition subordonnée d’addition et d’exception
Programme de littérature et d’étude de la langue
Programme de littérature et d’étude de la langue : œuvres étudiées et lectures cursives imposées et facultatives
Objectifs du cours de français – la leçon de littérature
Modalités de l’évaluation
Lire la suite« Je dis que les bêtes sentent comme nous, et je crois que pour penser autrement, il faudrait absolument fermer les yeux et son cœur » Charles-Georges LE ROY, Lettres sur les animaux. 1781
« L’imaginaire n’est pas le contraire de la réalité mais une réalité d’un autre type » Michel PASTOUREAU, Le loup, une histoire culturelle. 2018.
Lire la suite« J’étais entré dans ce monde comme un gosse dans un grenier, et j’ai gardé ce goût et cet émerveillement pour la géographie en chambre. De cela, je ne me sens pas quitte, et ma musette déborde encore de vagabondages entre récits et gravures. Je suis fasciné par l’Empire des Cartes et pense avec envie aux dessinateurs qui s’efforçaient de donner un visage à la terre quand elle avait encore une face cachée et des pans de ciel étoilé inconnus. Tous ces errements, ces divagations, ces fleuves déplacés, ces îles perdues ou retrouvées, ces continents inventés : un puzzle immense reconstitué par des aveugles ! »
Lire la suiteProgramme de littérature et d’étude de la langue : œuvres étudiées et oeuvres complémentaires
Objectifs du cours de français – la leçon de littérature
Modalités de l’évaluation
Étienne de LA BOETIE ( 1530 – 1563)
Discours de la servitude volontaire ou Contr’un (1576)
« Soyez résolus de ne servir plus et vous voilà libres »
A propos de la rhétorique : « Qui en fait juste usage peut rendre les plus grands services, qui s’en sert injustement peut causer les plus grands torts. » ARISTOTE
Autoportrait
Je n’ai pas d’amis seulement des connaissances utilisables. J’aime les petits chiens uniquement à poils longs. Je ne connais pas la modération. J’aime l’odeur de l’été lors des orages. Je déteste lire plus de dix minutes. Je porte des talons toute l’année. J’aime beaucoup payer avec des piécettes alors qu’il y a foule derrière moi. Je me complais à dénigrer les gens au premier contact. Je ne comprends rien à l’art en général. Je ne travaille pas, je suis rémunérée par trois maraiges. Je ne me déplace qu’en taxi de couleur bleue. J’aime manger trops gras, trop sucré, trop salé. Je me réjouis d’uriner debout dans les toilettes des hommes. Je parle volontairement du FN en famille pour créer des malaises. J’épie ma voisine par un trou discret dans la cloison. Je désire en
« Et c’est encore la ville quand on est loin » François BON.
J’écris dans la salle bleue de la maison d’arrêt. Mouvement de grève dehors, palettes calcinées – pas des gilets jaunes mais des surveillants en colère – parloirs entre parenthèses et en face, le cours de musculation dans une salle aveugle saturée d’odeurs de sueur. Ombre des barreaux et poussière brune collée sur les vitres au-dessus de ma table jaune. Le silence n’existe pas. Voix chevrotantes dans les talkie-walkie, grilleur à grande galerie, porte métallique, verrou tiré, 1,2,3, encore une série, encouragements, 4, 5, bip d’un portique, une radio au loin, un tube nasillard, 6, 7, on pose.
« Et toi, homme, qui grâce à mes travaux, contemples les œuvres merveilleuses de la nature. »
Léonard de VINCI (feuillets A, 2r in Carnets, I)
« Les milliers de façons de vivre la condition humaine sont en effet d’autant de preuves vivantes de ce que notre expérience présente n’est pas la seule envisageable . […] d’autres voies sont possibles puisque certaines d’entre elles, aussi improbables qu’elles puissent paraître, ont été explorées ailleurs ou jadis. […] l’avenir n’est pas un simple prolongement linéaire du présent, […] il est gros de potentialités inouïes dont nous devons imaginer la réalisation afin de réaliser au plus tôt, sinon peut-être une véritable maison commune, à tout le moins des mondes compatibles, plus accueillants et fraternels ».
La composition des mondes, Philippe DESCOLA, 2014
Raoul VANEIGEM ( 1934 – …)
Pour l’abolition de la société marchande pour une société vivante (2002)
« L’histoire est née d’un contresens. Elle s’est faite par l’homme et contre lui. Elle l’a trahi en dévoyant son évolution naturelle. Elle a entravé son passage de l’animal à l’humain et l’a écartelé entre deux états qui n’ont jamais cessé de déchirer son existence. C’est à vous qu’il appartient de sortir l’homme des limbes où il croupit afin de le rendre à sa véritable destinée. »
« Je ne veux rien de moins que la souveraineté de la vie »
« La révolution du genre humain n’est rien d’autre que la réconciliation de l’homme avec son devenir. »
Anthropocène : comprendre et agir, regards croisés
« Notre présent n’est pas le confinement que la survie nous impose, il est l’ouverture à tous les possibles. […] C’est à l’appel de la vie et de la terre à restaurer que nous voulons répondre. La quarantaine est propice à la réflexion. Le confinement n’abolit pas la présence de la rue, il la réinvente. Laissez-moi penser, cum grano salis, que l’insurrection de la vie quotidienne a des vertus thérapeutiques insoupçonnées »
Raoul VANEIGEM, le 17 mars 2020
« Nous ne sommes pas simplement des témoins de ce qui se passe. Nous sommes les corps par lesquels la mutation arrive et s’installe. La question n’est plus de savoir qui nous sommes, mais ce que nous voulons devenir. »
Paul B. Preciado, le 21 septembre 2020
Christian BOBIN (1951 – …)
La plus que vive (1996)
« Notre unique travail est de prendre soin de la vie. »
1. Définition
2. Sur le plan sémantique
2. 1. La proposition relative déterminative
2. 2. La proposition relative explicative
1. Phrase simple et phrase complexe : la construction en propositions
1. 1. Ce qu’est une proposition
1. 2. Juxtaposition et coordination
1. 3. Subordination
1. Qu’est-ce qu’un verbe ?
2. Les constructions des verbes
2. 1. Les verbes intransitifs et transitifs
2. 2. Les verbes attributifs
2. 3. Les verbes impersonnels
2. 4. La voix active et la voix passive
2. 5. La forme pronominale
Louise LABÉ (1524 – 1566)
Élégies et Sonnets (1555)
« Estant le tems venu, Madamoiselle, que les severes loix des hommes n’empeschent plus les femmes de s’apliquer aus sciences et disciplines : il me semble que celles qui ont la commodité, doivent employer cette honneste liberté que notre sexe ha autre fois tant desiree, à icelle apprendre : et montrer aus hommes le tort qu’ils nous faisoient en nous privant du bien et de l’honneur qui nous en pouvoit venir. »
« Le plaisir que l’estude des lettres ha acoutumé donner nous y doit chacune inciter »
Pierre BERGOUNIOUX ( 1949 – … )
Miette ( 1995)
« J’emploie la moitié de ma vie à porter au jour ce que j’ai dû céder, pour commencer, aux puissances de l’origine, à la pénombre, physique et mentale, du pays où je suis né. »
« Lorsque l’affaire aura reçu tous les éclaircissements dont elle était susceptible, on pourra poser la plume. On aura acquis toute la liberté qui nous était permise. On sera fixé sur ce qui s’est passé. On pourra quitter le bureau, respirer, s’il est encore temps. »
Jean-Luc LAGARCE (1957 – 1995)
Juste la fin du monde (1990)
« Accepter de se regarder soi pour regarder le Monde, ne pas s’éloigner, se poser là au beau milieu de l’espace et du temps, oser chercher dans son esprit, dans son corps, les traces de tous les autres hommes, admettre de les voir, prendre dans sa vie les deux ou trois infimes lueurs de vie de toutes les autres vies, accepter de connaître, au risque de détruire ses propres certitudes, chercher et refuser pourtant de trouver et aller démuni, dans le risque de l’incompréhension , dans le danger du quolibet ou de l’insulte, aller démuni, marcher sans inquiétude et dire ce refus de l’inquiétude, comme premier engagement. »
Charles PERRAULT (1628 – 1703)
Contes en vers (1695)
Contes du Temps passé ou Contes de ma Mère l’Oye (1697)
« Non seulement il a inventé le genre […] où il s’est appliqué, mais il l’a porté à la dernière perfection ; de sorte qu’il est le premier, et pour l’avoir inventé, et pour y avoir tellement excellé que personne ne pourra jamais avoir que la seconde place en ce genre d’écrire » PERRAULT à propos de LA FONTAINE. Eloges des hommes illustres, 1696
Charles PERRAULT (1628 – 1703)
Contes en vers (1695)
Contes du Temps passé ou Contes de ma Mère l’Oye (1697)
« Non seulement il a inventé le genre […] où il s’est appliqué, mais il l’a porté à la dernière perfection ; de sorte qu’il est le premier, et pour l’avoir inventé, et pour y avoir tellement excellé que personne ne pourra jamais avoir que la seconde place en ce genre d’écrire » PERRAULT à propos de LA FONTAINE. Eloges des hommes illustres, 1696
Jean de LA FONTAINE (1621 – 1695)
Fables
« Hommes, dieux, animaux, tout y fait quelque chose »
« Je mourrais d’ennui si je ne composais plus »
Jean De LA FONTAINE (1621 – 1695)
Fables
« Il aime les jardins, les fleurs, les ombrages, la musique, les vers et réunit toutes les passions douces qui remplissent le cœur d’une certaine tendresse » Chamfort
« Ce n’est pas aux hérons que je parle ; écoutez humains un autre conte, vous verrez que chez vous j’ai puisé ces leçons »
Victor HUGO, l’Homme – Océan : les années d’exil (1851 – 1870)
Les Contemplations (1856)
« Ce que nous écrivons est notre propre chair » (écrit à l’envers, en marge des derniers vers de Claire)
« Un poète est un monde enfermé dans un homme »
Nous sommes entrés par effraction, explorations successives, sédimentation, dans une ville dont nous avons tu le nom et que nous avons bâtie de nos propres mots. Notre ville est sortie de terre pas à pas, rue après rue, comme un château de sable à marée basse. Derrière des murs couverts de lierre, nous avons retrouvé nos souvenirs d’enfance, nos cours d’école et nos dimanches, et dans une marelle qui relie la terre au ciel, nos vies jouées, inventées, qui s’éternisent.
Ce cours de pratique littéraire a rassemblé quatre-vingt-sept élèves de Seconde et dix hommes incarcérés à la maison d’arrêt de Caen, d’octobre 2018 à avril 2019.
Villes est publié sur Thebookedition.com
Terra Incognita. On désignait par ces termes les territoires que les voyageurs et les marchands européens n’avaient pas encore explorés. Les cartographes les représentaient sur leur parchemin sous forme de continents ou de zones dangereuses signalées par des monstres marins, des créatures fantastiques, ou l’inscription latine « hic sunt dracones », littéralement « ici sont des dragons ».
Atlas d’Ibn Battuta, 1354.
Chers élèves, chers collègues, chers amis,
Ecrire fut notre façon de faire nos bagages. De déménager, de faire nos cartons. On tire les volets, on éteint la lumière et on ferme la porte à clef. La clef, on ne la donne à personne, on la jette dans le bois d’à côté et on s’en remet au petit bonheur la chance.
On écrit ce qu’on veut emmener avec nous, sans perte ni casse. Le reste sera soumis au vieillissement, aux échappatoires de toute nature et décantera avec les vieux souvenirs qui flottent au fond des ports, dans les cimetières à bateaux.
Dans le cadre de l’Ecole Ouverte 2018, ma proposition de travail cet hiver repose encore sur le corps : à partir du choix d’une image, créer un encadrement constitué de cartons et de papiers.
Les savoirs à expérimenter sont multiples, développent la dextérité de la main, la précision du geste, l’usage habile des outils et participent de l’écriture de formes dans l’espace en juxtapositions, profondeurs et débordements.
« Donc, voici, j’écris pour Libération. Je suis sans sujet d’article. Mais peut-être n’est-ce pas nécessaire. Je crois que je vais écrire à propos de la pluie. Il pleut. Depuis le quinze juin, il pleut. Il faudrait écrire pour un journal comme on marche dans la rue. On marche, on écrit, on traverse la ville, elle est traversée, elle cesse, la marche continue, de même on traverse le temps, une date, une journée et puis elle est traversée, cesse. Il pleut sur la mer. Sur les forêts, la plage vide. »
Marguerite DURAS, l’été 80.
En face de moi il y a des magasins de vêtements, de jouets. J’ouvre la fenêtre et j’entends la conversation des gens. Il y en a qui parlent de leurs enfants, de leurs problèmes.
Se regarder fixement qu’il découvre le secret de l’autre. La femme pleure sans faire de bruit et le mari la regarde en regrettant ce qu’il a fait. L’enfant, lui, il ne comprend pas pourquoi sa mère pleure et pourquoi son père ne dit rien.
Le vent souffle très fort. Les voitures roulent lentement.
Le silence.
La nuit.
On peut crier autant qu’on veut, personne ne nous entendra.
Il y a comme une case qui disparaît dans le cœur.